Raideur

Raideur


Myopathie héréditaire du Dogue Allemand
La myopathie héréditaire du Dogue Allemand est une maladie musculaire retrouvée chez le Dogue Allemand d'environ 7 mois.

Les animaux atteints sont en général plus chétifs que les autres chiots de la portée.

Les symptômes observés sont une intolérance à l'effort, de la faiblesse musculaire, une diminution de volume de la masse musculaire et des tremblements musculaires induits ou aggravés par l'effort. Les animaux atteints présentent une démarche raide et à cela s'ajoute très souvent une démarche en « bunny-hopping » (mobilisation simultanée des deux postérieurs).

Après un exercice plus ou moins intense, en fonction de l'individu, celui-ci peut s'effondrer et avoir besoin d'un certain temps pour récupérer.

Les symptômes s'aggravent avec le temps rendant le pronostic pour cette maladie mauvais.
Il n'existe pas de traitement pour cette maladie.
Acidurie L-2-HG
L'acidure L-2-HG est une maladie se caractérisant par l'accumulation d'une molécule, l'acide L-2-hydroxyglutarique, dans le liquide qui baigne l'encéphale et la moelle épinière, le sang et l'urine.

Cette maladie est retrouvée chez le Staffordshire Bull Terrier, le Yorkshire et le West Highland White Terrier.

Les symptômes, qui apparaissent le plus souvent au cours de la première année de vie de l'animal, sont des crises d'épilepsie, des troubles de l'équilibre, une démarche raide, une intolérance à l'effort, des tremblements de la tête et des troubles du comportement.

C'est une maladie pour laquelle le pronostic est réservé : il y a aggravation lente des symptômes et il n'existe pas de traitement. Cependant il existe un test génétique.
Syndrome méningite-artérite répondant à l'administration de corticoïdes
Les méninges sont les membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière.

Le syndrome méningite-artérite répondant à l'administration de corticoïde est une maladie correspondant à une inflammation de ces méninges qui guérit par administration de corticoïde sur une longue période.

On peut retrouver cette maladie chez toutes les races de chiens mais le Beagle, le Boxer, le Bouvier Bernois, le Braque de Weimar et le Nova Scotia Duck Tolling Retriever (retriever de la Nouvelle Ecosse) semblent prédisposés.

Les symptômes peuvent apparaître aussi bien chez le jeune que chez l'adulte. Ils se manifestent par une démarche raide, une réticence à se déplacer et de la fièvre.

Le pronostic est en général bon si les animaux sont traités précocement.
Epilepsie essentielle
L'épilepsie essentielle, aussi appelée épilepsie primaire, est une maladie du cerveau se caractérisant par des crises convulsives. On parle d'épilepsie essentielle lorsqu'on ne peut pas mettre en évidence de cause à l'apparition de ces crises convulsives.

Un très grand nombre de races semblent prédisposées à cette maladie : Beagle, Berger Allemand, Berger Belge (type Tervueren, Groenendael), Berger des Shetland, Border Collie, Bouvier Bernois, Boxer, Bull Terrier, Cane Corso, Caniche, Cavalier King Charles, Cocker Américain, Colley, Dogue Argentin, Dogue de Bordeaux, Dogue du Tibet, English Springer Spaniel, Fox terrier à poils lisses, Golden Retriever, Grand Bouvier Suisse, Husky, Keeshond, Labrador Retriever, Lagotto Romagnolo, Lévrier Irlandais (Irish Wolfhound), Mastiff, Saint Bernard, Schnauzer miniature, Setter Irlandais, Spitz Finlandais, Spitz Loup, Teckel, Vizsla.

Mais cette maladie peut se développer chez un chien de n'importe quelle race pure ou croisée.

Les premières crises lors d'épilepsie essentielle apparaissent le plus souvent entre l'âge de 6 mois et 5 ans, mais les premières crises peuvent passer inaperçues et les animaux peuvent être présentés à leur vétérinaire après l'âge de 6 ans.

Les crises convulsives en elles mêmes peuvent être de nature très variées : elles peuvent être généralisées avec dans le cas le plus classique un animal qui tombe sur le côté, inconscient et qui présente des mouvements de pédalage ou bien être partielle, sans perte de conscience.

La fréquence des crises est variable d'un individu à l'autre. Le pronostic pour cette maladie est variable en fonction de la fréquence, de la gravité des crises et de la réponse au traitement qui est fonction des races.

Le traitement est possible et il est médical. Dans un cas particulier, chez le Lagotto Romagnolo, il existe un test génétique.