Fièvre

Fièvre


Collapsus induit par l'exercice
Le collapsus induit par l’exercice est une maladie décrite pour la première fois chez le Labrador Retriever.

Désormais, elle est aussi décrite chez le Chesapeake Bay Retriever, le Curly-Coated Retriever, le Boykin Spaniel et le Pembroke Welsh Corgi.

Les animaux malades sont en en général athlétiques, très joueurs.

Les symptômes apparaissent uniquement à la suite d’un exercice prolongé intense ou important. En dehors des périodes d’activité le chien est parfaitement normal.

Les chiens atteints vont présenter des troubles de la locomotion affectant au départ essentiellement les membres postérieurs, mais pouvant s’étendre aux quatre membres : troubles de l’équilibre, de la coordination pouvant aller jusqu’à la paralysie.

Après 15 à 30 minutes de repos le chien atteint est à nouveau capable de se déplacer normalement.

Les chiens peuvent vivre avec cette maladie si on modère l’exercice de façon à ne pas provoquer de crise.

Le pronostic de cette maladie est plutôt bon en l’absence de traitement, car des mesures hygiéniques suffisent à contrôler la pathologie.

Néanmoins, certains animaux sont morts lors de crises importantes, en particulier suite à une forte hyperthermie.

Il existe aujourd’hui un test génétique pour détecter la maladie.
Myosite des muscles masticateurs
La myosite des muscles masticateurs est une maladie auto-immune : des anticorps sont dirigés contre les muscles servant à la mastication.

Cette maladie est retrouvée en particulier chez le Berger Allemand et le Cavalier King Charles.

Elle apparaît en général chez le jeune adulte.

Les symptômes observés sont une douleur importante (les animaux résistent lorsqu'on essaye de leur ouvrir la gueule), de la fièvre, de l'anorexie, une hypersalivation et de l'abattement.

Au départ, les muscles de la mastication apparaissent très gonflés faisant sortir un peu les yeux de leurs orbites. Ce qui peut entraîner l'apparition d'ulcère sur la cornée et donc une douleur, une conjonctivite, un larmoiement …

Dans les formes plus chroniques, les muscles de la mastication diminuent de volume et deviennent fibreux, réduisant l'angle d'ouverture de la gueule.

Un traitement médical existe, mais il doit être instauré rapidement et de façon adéquate pour éviter les rechutes observées à l'arrêt de celui-ci.

Si le traitement n'est pas assez précoce, s'il est mal conduit ou en cas de rechutes, l'animal peut décéder, car avec la progression de la maladie il devient incapable de s'alimenter.

Le pronostic pour cette maladie est en général bon si le traitement médical est donc mis en place précocement et est bien mené.
Syndrome méningite-artérite répondant à l'administration de corticoïdes
Les méninges sont les membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière.

Le syndrome méningite-artérite répondant à l'administration de corticoïde est une maladie correspondant à une inflammation de ces méninges qui guérit par administration de corticoïde sur une longue période.

On peut retrouver cette maladie chez toutes les races de chiens mais le Beagle, le Boxer, le Bouvier Bernois, le Braque de Weimar et le Nova Scotia Duck Tolling Retriever (retriever de la Nouvelle Ecosse) semblent prédisposés.

Les symptômes peuvent apparaître aussi bien chez le jeune que chez l'adulte. Ils se manifestent par une démarche raide, une réticence à se déplacer et de la fièvre.

Le pronostic est en général bon si les animaux sont traités précocement.
Glycogénose de type VII
La glycogénose de type VII est une maladie lysosomale juvénile. Elle est due au dysfonctionnement d'une enzyme de l'organisme (la phosphofructokinase) conduisant à la diminution de la production d'énergie dans les globules rouges et les cellules musculaires.

Cette maladie est retrouvée chez l'English Springer Spaniel, le Cocker Américain, le Whippet et le Chien d'Oysel.

Les symptômes apparaissent durant la première année de vie et se manifestent par crises. Entre les crises, les animaux atteints sont tout à fait normaux.

Les animaux présentent des crises d'anémie pendant lesquels ils sont faibles, leurs muqueuses sont de couleur rose pâle et ils peuvent avoir de la fièvre.

Ces crises sont déclenchées par des phases d'excitation, d'exercice important, des aboiements excessifs ou une chaleur trop importante.

C'est une maladie pour laquelle le pronostic peut être favorable si l'animal atteint n'est pas mis dans une situation pouvant déclencher une crise.

Il convient de faire extrêmement attention, car les animaux atteints peuvent mourir lors d'une crise si celle-ci est sévère.

Il n'existe pas de traitement spécifique pour cette maladie, mais il existe un test génétique.