Tremblements

Tremblements


Syndrome des chiots trembleurs
Le syndrome des chiots trembleurs ou « shaking pups » est une maladie due à des anomalies au niveau des cellules du système nerveux créant la myéline.

Cette dernière est une sorte de gaine qui recouvre certaines cellules nerveuses.

Ce syndrome provoque également des anomalies de la myéline elle-même.

Cette maladie est retrouvée cher le Springer Spaniel de quelques semaines. Ce sont le plus souvent les mâles qui sont atteints.

Chez ces chiots mâles, on va observer comme symptômes des tremblements importants et généralisés ; ils vont donc être incapables de se tenir debout et de marcher.

Les symptômes vont rapidement s'aggraver et les chiots vont développer des crises d'épilepsie et des anomalies de la démarche.

Le pronostic est mauvais chez les chiots mâles, pour lesquels la mort peut survenir vers l'âge de 3-4 mois.

Chez les chiots femelles qui pourraient être atteints, les symptômes sont beaucoup moins sévères et finissent par disparaître en quelques semaines.

Il n'existe pas de traitement à cette maladie.
Hypomyélinisation/Dysmyélinisation
La myéline est une sorte de gaine qui recouvre les neurones présents dans le cerveau et dans la moelle épinière.

On parle de dysmyélinisation lorsque la myéline constituant les gaines présente des anomalies et on parle d'hypomyélinisation lorsque l'épaisseur de la gaine de myéline est inférieure à la normale.

Ces deux affections sont retrouvées chez le Samoyède, le Braque Allemand, le Bouvier Bernois, le Dalmatien et le Lurcher, tous âgés de quelques semaines.

Elles sont toutes les deux responsables de l'apparition des mêmes symptômes : tremblements généralisés avec parfois des animaux incapables de se tenir debout, tremblements de la tête lorsque l'animal fixera son attention sur quelque chose (manger ou boire, par exemple) et des troubles de l'équilibre.

Les symptômes se stabilisent vers l'âge de 6-8 mois puis finissent par disparaître vers l'âge de 1 an.

Il n'existe pas de traitement contre ces affections, dont cependant le pronostic est bon.
Myopathie héréditaire du Dogue Allemand
La myopathie héréditaire du Dogue Allemand est une maladie musculaire retrouvée chez le Dogue Allemand d'environ 7 mois.

Les animaux atteints sont en général plus chétifs que les autres chiots de la portée.

Les symptômes observés sont une intolérance à l'effort, de la faiblesse musculaire, une diminution de volume de la masse musculaire et des tremblements musculaires induits ou aggravés par l'effort. Les animaux atteints présentent une démarche raide et à cela s'ajoute très souvent une démarche en « bunny-hopping » (mobilisation simultanée des deux postérieurs).

Après un exercice plus ou moins intense, en fonction de l'individu, celui-ci peut s'effondrer et avoir besoin d'un certain temps pour récupérer.

Les symptômes s'aggravent avec le temps rendant le pronostic pour cette maladie mauvais.
Il n'existe pas de traitement pour cette maladie.
Hyperkplexie
L'hyperkplexie est une maladie retrouvée chez l'Irish Wolfhound, semblable à une maladie orpheline rencontrée chez l'Homme.

Les symptômes apparaissent dans la semaine qui suit la naissance. Ils apparaissent par crise et on observe des tremblements, des difficultés respiratoires ainsi qu'une hyperextension des quatre membres.

Les crises sont déclenchées par la manipulation des chiots et s'interrompent lorsque le chiot dort où qu'on ne le manipule plus.

C'est une maladie grave responsable de mortalité néonatale.

En effet, il est très difficile de nourrir les chiots, car cela déclenche des crises, et avec le temps les chiots présentent de plus en plus de difficultés respiratoires.

Un traitement médical, semblable à celui qui existe chez l'Homme, peut être mis en place.

Il existe par ailleurs un test génétique pour cette maladie.